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| Patrick Bruel - 2 faces > PB - Chanteur > Tour 2006 > Lyon 19.12.2006 | ||||||
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Lyon 19.12.2006 (1) A Lyon le froid était au rendez-vous si bien que c'est avec soulagement que ceux et celles de 14 le club ont vu arriver Stéphane vers 18h 15. Mais au lieu d'apprécier ce privilège, certaines n'ont rien trouvé de mieux que de râler parce qu'on les plaçait trop haut dans les gradins à leur goût alors que ce n'était que pour quelques instants, pffff ! Mais le pire est à venir. Seuls les musiciens étaient là à notre entrée mais Patrick ne s'est pas fait attendre. Il a félicité ses musiciens pour le "tournoi" de la veille ! et leur a demandé si tout allait bien tout en précisant que lui "pas trop" mais qu'il avait eu un traitement de cheval et il a commencé à chanter "alors regarde" en s'accompagnant à la guitare puis il nous a invités à nous approcher de la scène. Problème de son à propos de sa guitare assez long à régler et je me demande s'il n'y a pas eu une réflexion puisque j'ai entendu Patrick dire "ah ! vous voulez assister aux balances !"; or quelle chance puisque cela nous a valu une grande démonstration d'humour de la part de Patrick, en super forme malgré ses dires ! Nous avons eu le droit à une autre chanson et à quelques notes au piano puis Patrick nous a dit qu'il devait nous quitter pour une interview à la radio locale Scoop. Enfin il nous a demandé si nous avions déjà vu le concert, comme seules deux ou trois mains se sont levées, Patrick s'est dit ravi, ajoutant qu'il était agacé et que c'était carrément un cauchemar d'entendre les répliques de ses enchaînements avant même qu'il ne les dise et ce, par quelques unes du premier rang lors des derniers concerts. Un immense sourire aux lèvres pour nous menacer de ne plus nous faire entrer avant. et ajoutant aussitôt "qu'il ne pouvait pas nous faire ça !" C'est à ce moment là qu'une, que je n'oserai qualifier, regardant Patrick droit dans les yeux, lui dit "Patrick, tu n'as qu'à faire plus dans l'improvisation." Patrick lui répond - sourire aux lèvres - par une autre question : "quand tu vas au théâtre, le texte de la pièce change t-il chaque jour ?" mais l'impertinente de rétorquer "le théâtre, c'est pas la même chose !" Alors Patrick qui ne s'est toujours pas départi de son sourire prend l'exemple de Gad Elmaleh, "crois-tu que chaque soir il improvise ?" Et la même "oui, il en est capable !". Impossible de la faire taire. Mais bravo à Patrick pour avoir gardé le sourire, à entendre les commentaires qui suivent, le concert n'a pas encore eu lieu que nous sommes toutes et tous conquis ! Patrick est arrivé sur scène vers 20h 45 pour 2h 45 d'un spectacle magnifique, des lumières splendides, des musiciens de grand talent, qui ne font pas qu'accompagner un chanteur mais jouent avec Patrick, des arrangements superbes qui renouvellent la perception des anciennes chansons sans les dénaturer. Et puis toujours ce plaisir d'entendre Patrick se raconter avec autant d'autodérision, faire de l'humour, et être si proche de nous, comme si le dialogue interrompu il y a cinq ans reprenait tout naturellement comme des amis qui se retrouvent ! Tout a déjà été raconté dans les précédents récits mais comment ne pas re-redire que Patrick est d'un charisme époustouflant, jouant sur toute la palette des sentiments, du rire aux larmes, du sourire à l'émotion, donnant tout et recevant autant que faire se peut d'un public conquis par la générosité que Patrick dégage. Merci à Patrick de rester tel qu'il est, merci pour ce moment de bonheur et de partage ! Un petit mot sur le public lyonnais que j'ai trouvé très chaleureux mais pas aussi enthousiaste que lors de la tournée "juste avant", par contre j'aurais aimé que Patrick chante seul sur "adieu" ce qui n'a pas été le cas, c'est bien dommage. Le public n'a pas oublié d'entonner "on est les champions" et "qui ne saute pas n'est pas lyonnais", ce qui a fait dire à Patrick que les lyonnais avaient le triomphe modeste ! J'ai juste deux regrets, je n'ai pas aimé le côté trop théâtral de l'interprétation de Patrick sur "combien de murs "mais à ma décharge je dirais que si je n'avais pas été aussi près, comme pour les regards sur le prompteur, je ne l'aurais pas remarqué . Et puis j'ai été déçue par le final, même si ce fut un moment très émouvant pour lui ce soir-là puisqu'il a dédié cette chanson à son père présent dans la salle, finir avec "ma maison de papier", ça ne le fait pas sur un concert aussi dynamique car contrairement aux autres tournées le public n'a pu entonner le refrain puisqu'il n'y en a pas vraiment, cela m'a fait penser à un soufflé qui retombe d'un coup ; je me suis sentie frustrée de voir les lumières se rallumer aussi vite après le départ de Patrick... Et bien sûr rendez-vous en mai avec Patrick, à Bourg en Bresse et à Lyon. Sylvie (Ain, France)(30.12.2006)
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